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Candidate de la Saison 1

lundi O9 aout ; seize heures treize
Bon voila, le jeu était d’ores et déjà commencer. Des annonces, un super truc pour Candyce du couple a trois … D’ailleurs e plais ses petits camarades de poignets, les pauvres, réduits au silence par une fille, qui plus est une fille limite imbus d’elle-même. Bon après ce n’était que ses premières impressions vu qu’elle avait du passer approximativement une heure avec elle pendant le repas. Très galère ce dernier d’ailleurs, manger à une main n’est absolument pas pratique, voir même très contraignant. Je ne sais pas si je vais réussir a m’adapter, rien que pour m’habiller ce fut le parcours du combattant. Et puis vivre en communauté n’est pas vraiment une chose dont j’ai l’habitude même si certaines personnes ont l’air vraiment charmantes tandis que d’autres … beaucoup moins. J’en avais fait les frais ce matin en ayant la grande idée de jouer du piano à mon réveil. Je crois que rien que pour énerver madame j’embête mon monde je vais continuer, de toute façon que ceux qui n’aiment pas le piano partent immédiatement, je n’ai pas l’intention de m’en passer. Nous avions d’un commun accord décidé de se faire une petite visite de la maison cet après midi histoire que je m’imprègne des lieux. Je lui avais demandé gentiment, peut-être avait-elle pitié je ne sais pas, en tout les cas, cela explique notre présence dans la cave a vin. Cela sentait tellement que j’avais peur que mes vêtements en soient infestés. J’ai peut-être mal jugé Helen, je ne sais pas, j’ai sans doute fait ce que je ne supporte pas que l’on me fasse, je l’ai cataloguée. En réalité nous n’avons jamais vraiment parlé et cela semblait être le moment idéal. Du coup, j’ai tiré un peu mon bras en faisant attention de ne pas toucher le sien pour m’assoir par terre, le dos contre le mur. « Ecoute Helen, je suis désolée pour hier, j’avoue tu m’as foutu les jetons un peu avec ta crise mais … du coup j’ai été vite en besogne. Pour te détester il faudrait au moins que je te connaisse donc ben vas-y explique pourquoi ce rejet, je suis propre pourtant je t’assure ! » Je ris légèrement face à mon piètre essai d’humour et ramène mes genoux contre mon menton, prête a passer l’après midi dans cette salle s’il le fallait.

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Il était plus de quatre heure. Dans quelques minutes j'allais partir pour la cuisine où je croquerais de pleine dent(s) une pomme bien fraîche. Assise sur un des canapés, je tapais la discussion avec ma partenaire de jeu. Assez sympa pour le moment. Je ne vais pas dire le contraire. Car même si niveau look, c'est pas la fortune, et qu'elle ne se met pas vraiment en valeur par rapport aux autres candidats. On est plutôt bien accordés pour le moment. Nous trouvons toujours un moyen de nous entendre, ce qui est positif. De plus, j'essaye d'être optimiste et d'être aussi sympa qu'elle, même si. C'était pas facile quand on est une blonde. Observant alors les candidats autour de nous. Je n'allais pas dire le contraire, j'étais quelque peu dégoûter par Candyce. Je sais que c'est une chance ce qu'elle avait reçu, mais à ce point là. C'était juste trop ouf. Dans tous les cas, je dis bonne chance à James..Et Rainmachin. Me nouant un peu la gorge, j'eus envie de m'isoler un peu. D'en apprendre d'avantage sur Brooke. Car même si ça allait pour le mieux entre nous, à part connaître son âge et son prénom. Je ne connaissais rien d'autre d'elle. Demandant alors si elle était d'accord pour qu'on aille dans le sous-sol, Brooke ne fit pas non. Heureusement pour elle. Car si elle voulait me connaître davantage, et bien. Voilà quoi. Ce qui était positif en même temps dans tout ça. C'est que, vu que je n'avais pas parler à beaucoup de monde je n'avais pas fais ma méchante comme les autres blondes qui excitaient au sein de la maison. Dont, Romy, Candyce et Athénaïs. Donc, si nous étions toutes les deux - Brooke et moi - assez gentilles petites filles. Nous pourrions passer deux bonnes semaines au sein de la maison. Ce qui était positif. Du moins je l'espère, car à tout moment je peux remballer. Marchant alors un petit moment, nous arrivâmes au bout de quelques minutes la où nous voulions nous trouver, toutes les deux. Mais, ceci ne dura pas longtemps car il y avait déjà un couple. Celui qui avait marché sur ma valise l'autre jour. Soupirant, je m'avança alors vers eux, faisant attention à ce que ma partenaire et moi n'écrasions rien sur notre passage. Alors ? Vous avez passé une bonne journée ? fis-je avec un petit sourire amicale en m'approchant des bouteilles de vins. Je mettais approcher d'elle par pure courtoisie et parce qu'elle avait un physique. Convenable. Selon moi. Mais bon. Si on ne s'entendis pas, tant pis...J'm'en fou. D'ailleurs, je croyais bien que je venais de les couper de leur conversation. Dommage.

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C'était bien parce qu'elle était aveugle qu'Helen avait fait preuve d'aussi bon sens. Il faut dire que malgré leur caractère opposé, les deux jeunes femmes n'avaient jamais pris le temps de discuter ensemble et d'essayer d'apprendre à se connaître. Du coup, il était difficile pour elles d'affirmer sans réticences qu'elles ne s'appréciaient pas, bien au contraire. Elles ne savaient rien l'une de l'autre et si Helen n'avait pas entre-aperçu dans cette visite l'occasion de se retrouver un peu en tête à tête avec sa partenaire et de mettre une bonne fois pour toutes les points sur les "i", elle n'y aurai sûrement pas participé et s'y serait refusé. Voila pourquoi après quelques minutes passées à avoir fait le tour du propriétaire, elles se retrouvèrent dans les sous-sols de la villa. Loin d'être angoissants, il fallait tout de même avouer que la claustrophobie de la jeune Helen la poussait à rester réticente quant à la visite de ses lieux. Mais dès que Joanna pris la parole, elle se senti automatiquement plus en sureté car mine de rien, il fallait avouer que vivre à 2, c'était plus sympa que de vivre seule. Et dans un univers comme celui-ci, Helen était finalement bien contente d'avoir une partenaire avec qui partager quelques instants privilégiés, ça lui donnait l'occasion de vaincre ses angoisses. Lorsque Jo' chercha à en savoir plus, Helen se mit à rougir. Doucement, elle s'assit aux côtés de sa camarade de jeu et fixa un point dans le vide, cherchant le courage de tout lui avouer.

— Tu sais, je t'ai sûrement mal jugée aussi. C'est vrai qu'on n'a pas vraiment eu l'occasion de se parler toi et moi, et ce serait bien qu'on apprenne à se connaître plutôt qu'on se chamaille. Il faudra bien qu'on se serre les coudes si on veut remporter le jeu.

Elle rit doucement. Sachant pertinemment qu'au fond d'elle, elle ne cherchait que quelques prétextes pour éluder la véritable question. Le pourquoi de ses angoisses. Elle ne l'avait jamais dit à personne et ne se sentait pas vraiment prête à le faire devant une inconnue. Au bout d'une bonne minute de silence qui suivit sa dernière remarque, Helen soupira. Finalement, il serait mieux pour elles deux qu'elle passe aux aveux et franchisse ce cap. Elle s'empourpra avant de déclarer à mi-voix.

— Je ne l'ai jamais dit à qui que ce soit Joanna, alors sache que ce que je vais faire dépasse de loin toutes les limites que je ne me serais jamais fixée. Mais je pense qu'il est bon pour nous que tu saches la vérité à mon sujet et pourquoi je suis aussi étrange lorsqu'on m'approche de trop près ou qu'on me touche. Mes crises d'hystérie ne datent pas d'hier et c'est toujours très dur pour moi de les gérer. Mais j'apprends, doucement... Il faut que tu saches que je ne suis pas venue au monde dans des conditions normales et surtout, ma mère ne souhaitait pas ma venue, du moins... pas à l'époque. Si j'ai autant peur des autres, c'est avant tout parce que ma mère a été...

Mais elle fut interrompue. Que vous le croyez ou non, elle n'en fut pas vraiment ravie, surtout que le couple entrant n'était autre que le deuxième couple lesbien de la villa, Louise et Brooke ! Les 4 jeunes femmes s'étaient déjà rencontrées dans la penderie et leur altercation n'avait pas été très... amicale, mais bon, on ne peut pas plaire à tout le monde. Lorsque Louise les interrompi, Helen soupira et sourit timidement à Joanna d'un air qui disait "On reprendra plus tard d'accord ?" en espérant qu'elle le comprenne avant de murmurer.

— Louise... Brooke !

Elle sourit et releva la question de la jeune blonde.

— Plutôt éducative comme journée, j'ai aidé Joanna à prendre connaissance de la villa de fond en comble. Et vous ?