Plus cette fichue alarme allait retentir dans la maison plus je détesterai le son qu'elle émet. Et là j'étais au bord de la fracasser en mille morceaux.
Mais bon je me casserai sûrement la main alors ça ne vaut pas la peine d'abîmer mon si jolie corps pour une simple alarme, le corps de quelqu'un d'autre pas de problèmes en revanche. Donnez moi qui vous voulez et je me sers bien volontiers de sa main afin que cette alarme s'arrête.
En attendant le prime allait commencer, ils étaient tous nerveux. Je ne vois pas la raison qui les pousse à stresser, bon même si je sais qu'ils n'ont pas beaucoup de neurones mais quand même. C'est d'être regardé par autant de personnes qui les met autant en stress ? Qu'ils ne s'inquiètent pas on ne va pas tellement les regarder longtemps avant d'avoir la nausée.
Avant de m'asseoir je pris bien soin d'enlever avec ma main toutes les saletés qui pourraient se trouver sur le canapé. Puis le présentateur nous fit une annonce en nous disant que la semaine prochaine deux couples seraient éliminés. Chouette quatre personnes de moins à supporter. Je ne crois pas une seule seconde que je puisse partir, je suis bien trop sûre de moi pour même y songer.
Et puis c'est là que tout s'écroula autour de moi quand on nous annonça que l'on devrait s'occuper d'un enfant. Je déteste les enfants, ils m'énervent je ne peux pas les voir sans avoir envie de le jeter du haut d'un pont pour qu'il arrête de pleurer, et de brailler constamment. J'allais vraiment être sur les nerfs cette semaine, je crois que j'allais en faire baver à tout le monde.

S'il croyait qu'il m'atteignait avec ce genre de remarque c'est qu'il était encore plus stupide que je ne le pensais. Moi la première je savais que ce gamin allait être traumatisé en sortant d'ici (ne croyez pas que cela me pose un quelconque problème), il n'avait pas besoin de me le faire remarquer je le savais bien moi même. Heureusement pour lui d'ailleurs qu'il y avait des caméras, sinon ce pauvre gosse se prendrait sûrement plusieurs gifles à force de pleurer. Mais bon ce serait la seule chose que je le lui épargnerai. Je me tournai vers l'autre abruti de Stanley en lui disant Je te le fais pas dire. Mais tu sais le tien ne va pas en ressortir indemne non plus, cela va lui faire bizarre d'avoir deux mamans, en faisant référence au fait qu'il était plutôt efféminé. Il allait lui falloir plus que quelques répliques comme celles-là s'il comptait m'atteindre (même si je pense sérieusement que ce n'est pas possible).
Je me tournai alors vers Ethan et lui dit J'espère que t'es prêt à t'occuper de ce gosse, parce que ne compte pas sur moi pour faire des efforts

Lorsque j’avais vu la coiffeuse saisir son ciseau, j’avais tout de suite commencé à flipper. Ma chevelure était une de mes grandes fiertés et je ne laissais jamais personne y toucher. J’avais fais un grand effort en laissant la demoiselle les couper. Au final, je n’étais pas si déçue et mes craintes étaient infondées ; elle n’avait simplement fait que recouper les pointes, s’était arrangée pour me faire une frange bien droite. Elle les avait ensuite lissé tout en douceur. Les maquilleuses avaient insisté sur l’eyeliner et jamais je n’avais vu mes cils atteindre de telles proportions. Après avoir rougit mes lèvres d’un gloss pourpre et rosi mes joues, on m’avait confiée aux stylistes. Le jeune homme maniéré avait déniché une robe beige à frange assez courte, il glapissait en disant qu’elle était sublime et qu’elle était faite pour moi. Il parvint également à me faire enfiler une paire d’escarpin blanc. Je n’étais pas trop certaine face au choix de la robe en question qui s’arrêtait pile à mes cuisses. Certes, elle mettait mes longues jambes en valeur mais si j’avais le malheur de m’abaisser ou de vouloir aller trop vite c’était des milliers de spectateurs qui verraient mes sous-vêtements…Perspective peu réjouissante. Tout en imaginant la scène, je ne pu qu’essayer de la tirer plus vers le bas, sans succès. L’alarme retentit soudainement et la boule qui terrorisait mon ventre remonta peu à peu à ma gorge. Nous nous dirigions tous vers le salon, et alors que nous prenons place sur les fauteuils, je remarquais que tout le monde était habillé telle une véritable star. A ce train là, on n’allait pas tarder à être recruté comme mannequin chez Chanel, pensais-je. Une voix se fit alors entendre et elle nous annonça qu’on allait devoir s’occuper d’un bébé de un an. J’étais abasourdie, et les remarques des candidats fusaient. Qui aurait é&té assez irresponsable afin de laisser leur enfant menotté à des fous dans notre genre ? Je n’en savais rien, mais j’aimais beaucoup m’occuper des bambins, du coup cela faciliterait ma tâche ! Inquiète, je jetai un regard à ma partenaire.